Notre position à propos de la délibération du conseil municipal du 7 janvier 2020.
La ZAD de l’Encan est justifiée par le besoin en logements. Ce soudain intérêt de la majorité (ou de ce qu’il en reste) pour les logements sociaux ne peut en aucun cas cacher le bilan négatif en la matière, de cette équipe aux commandes depuis 2001.
Bilan 2001-2017 : • Logement construits: + 1500 • Logements locatifs sociaux: + 150 • Résidences secondaires construites: + 1050 • Espace consommé: 12-15 ha
Ces chiffres démontrent bien que la carence en logements sociaux s’explique par la politique défaillante menée pendant 18 ans. Les projets réalisés n’ont pas répondu aux besoins des cibouriens. En effet, 70 à 80 % (chiffres officiels) des nouvelles constructions ont été des résidences secondaires.
La ZAD de l’Encan
La ZAD de l’Encan peut être en soi un bon outil pour répondre au déficit de logements à loyer modéré dont pâtit Ciboure. Les nouveaux aménagements devront répondre aux besoins en logements, tout en maintenant une zone d’activité économique, et en travaillant en lien étroit avec tant avec les habitants propriétaires qu’avec les artisans et commerçants impactés, et cela afin de répondre à leurs questions et inquiétudes.
Pour ce qui est de déclarer la ZAD de l’Encan d’intérêt communautaire.
Le fait que cette ZAD puisse devenir d’intérêt communautaire est une absolue nécessité, ne serait-ce que d’un point de vue financier.
De plus, le principe d’une maîtrise d’ouvrage partagée nous paraît bénéfique au niveau de l’ingénierie notamment ; en effet, l’aménagement, l’habitat, l’économie et l’assainissement sont des compétences qui relèvent de l’Agglomération auxquelles nous devrons faire appel afin que le futur aménagement de l’Encan ne se fasse pas au détriment des logements et de l’activité économique.
Aussi, en termes de calendrier cette délibération nous a paru pertinente. En effet, la repousser - alors qu’en réalité sur le fond elle fait l’unanimité - nous aurait fait perdre beaucoup de temps et d’argent (240 000 euros pour 2019). Si tel avait été le cas, nous aurions été rattrapés par le calendrier électoral qui prévoit l’élection du conseil permanent de l’Agglomération pour le 9 mai et donc une impossibilité de faire passer une délibération avant début juin 2020. Cela aurait encore impacté le budget de notre commune.
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